lundi 24 juin 2013

This little luxury called the internet

J'avais annoncé qu'on serait sans connexion internet jusqu'à la fin du mois de juin.  On trouvait ça un peu long, mais on s'était fait à l'idée.  Et puis, on a eu une petite surprise...

Malgré que l'Australie soit un pays technologiquement avancé, l'accès à internet ne semble pas être aussi facile que ce que nous connaissions.  Dans les hôtels, par exemple, il est très rare d'avoir des connexions sans-fils gratuites avec les chambres.  Très peu de restos, cafés, centre d'achats offrent l'accès au réseau sans-fils à leurs clients.  C'est disponible, bien entendu, mais il faut payer.  Et pas juste un petit peu.  Et le réseau 3G cesse mystérieusement de fonctionner dès qu'il fait nuageux...  ou si on n'est pas assis juste à côté d'une fenêtre.

On avait donc fait la demande pour avoir notre maison connectée avec la compagnie qui semblait avoir la meilleure réputation, et on attendait gentiment.  Puis, nous avons reçu un texto nous laissant savoir que nous avions été "mis en attente", sans plus.  Après avoir appelé la compagnie, nous avons appris que, malgré le fait qu'ils nous avaient fait signer un contrat, ils n'avaient plus de port disponible pour nous connecter, et que nous avions été mis sur une liste d'attente indéterminée.

Évidemment, on n'était pas très content.  Et la pauvre fille du service à la clientèle était très surprise qu'on ne soit pas content.  Car comme le service à la clientèle en Australie est à peu près inexistant (plus long là-dessus dans un futur article...), je pense que les gens ont pris l'habitude de prendre ce qu'on leur donne et de se taire.  Mais nous, en bon nord-américains impatients, on voulait avoir notre connexion internet avant 2015, alors on a chialé un peu.

Finalement, la petite demoiselle nous a trouvé un port libre, et nous a remis sur une autre liste d'attente pour la connexion.  Car la compagnie qui connecte n'est pas la même que celle qui offre internet.  Et la compagnie qui connecte n'a aucune concurrence dans la région et n'est donc pas très pressée d'offrir un bon service, alors nous serons connecté d'ici 5 à 20 jours ouvrables (c'est-à-dire dans un mois!), si tout va bien.

Compliqué?  Attendez la suite...

Lors d'une conversation téléphonique avec un autre agent du service à la clientèle de la compagnie internet, on s'est fait dire qu'on était bien chanceux de faire affaire avec eux, car ils avaient comme politique de ne pas charger les frais mensuels tant que la connexion n'était pas établie -d'où leur bonne réputation-.

Hein?

Alors voici comment ça fonctionne ici.  Dès que le contrat est signé, le client est chargé, peu importe si le client a, ou non, le service pour lequel il paye.  Et comme le client doit faire la queue sur au moins deux listes d'attente, c'est monnaie courante, parait-il, de payer quelques mois de service, sans service.  Voilà.  Simple, non?

Alors après s'être remis de notre petit choc culturel, on a cherché une solution alternative en attendant.  Car on ne peut pas vivre sans internet apparemment.  On a d'abord essayé d'utiliser notre cellulaire comme "hotspot" pour se connecter au réseau 3G, sans succès, car notre compagnie de cellulaire bloque cette fonction pour les clients sans contrat (nous achetons du temps à la carte, car franchement, on connait personne ici avec qui parler au téléphone...).  Alors on s'est tourné vers les modems portatifs pré-payés.  Et après 48h, et 3 conversations difficiles avec leur service à la clientèle située aux Philippines, on l'a finalement eu!

C'est donc ce qu'on utilisera jusqu'à ce qu'un beau jour, dans des temps lointains, quelqu'un décide de venir nous connecter à internet pour vrai.  D'ici là, on essaie de se restreindre.  Mais comme mes seuls divertissements quotidiens sont mes conversations (oh combien nombreuses, mais un peu répétitives...) avec ma fille de deux ans, et le déballage de boîtes, je suis comme irrésistiblement attirée vers le web et ses milles et une possibilités...

Aucun commentaire:

Publier un commentaire