lundi 17 juin 2013

Lesson learned: Living in a hotel for 2 1/2 months with kids

Ça fait maintenant 72 jours que nous habitons à l'hôtel.  Et il nous n'en reste que 1.

(smiley face!)

Cette expérience nous a évidemment appris une ou deux petites leçons de vie, que voici:

1. Prendre le temps de bien choisir l'hôtel vaut son pesant d'or.  J'ai cherché longtemps sur internet avant de choisir l'hôtel.  Si je pouvais sembler "difficile"aux yeux de l'équipe qui supportait notre déploiement au travail, je n'ai aucun regret d'avoir pris mon temps et mes précautions.  L'hôtel était loin d'être parfait, mais il y avait certains points auxquels je tenais, et qui valaient le coup.  La piscine, par exemple, a occupé plusieurs de nos soirées (et Élie qui avait peur de l'eau avant de partir y a d'ailleurs appris à nager, tout seul, et la tête dans l'eau!!  Bravo!!).  Et le fait d'être situé près d'un parc avec une structure de jeux: sauvé mon état de santé mentale plusieurs fois.

2. Un décor moderne et minimaliste n'est pas toujours tout à fait "chidren friendly".  Toilettes que les enfants ne peuvent pas flusher (ie, trouver un petit caca fait le matin, rendu à 5h le soir...); armoires qu'ils n'arrivent pas à ouvrir seuls; divan de cuir blanc qu'on retrouve bien décoré de spirales de crayon feutre mauve; table à manger en verre toujours toujours toujours sale; table de salon carrée en verre qui a réussi à blesser sérieusement 3 personnes sur 4 en 2 mois; tapis gris foncé dans la cuisine quand on mange du riz (ou du gruau, ou des biscuits et du lait, ou du maïs...).  Bref, vous voyez le portrait.

3. Il faut abuser du statut de "séjour à long terme".  Sérieusement, l'hôtellerie est un domaine d'investissement très rentable.  Alors quand ça fait 18 semaines (!) que tu restes dans un même hôtel, il est tout à fait justifié de réclamer des petits bonus.  Internet à volonté sans frais?  Oui, svp.  Deux espaces de stationnement gratuits?  Certainement.  Ne pas venir faire le ménage hebdomadaire à l'heure de la sieste?  Ouin, bon.  Celui là, j'aurai jamais réussi à l'obtenir.  C'est peut-être dû au fait que les femmes de ménage ne parlait pas un mot d'anglais...

4. Une situation temporaire est une bonne excuse pour le laisser aller.  Au début, je me suis battue corps et âme à coucher les enfants dans le même lit pour la sieste et le dodo.  Puis, je me suis rendue compte que, de toutes façons, dans quelques semaines, ils retrouveraient leur chambre séparée et que l'habitude que je m'entêtais à leur donner ne servait vraiment à rien.  Depuis cette seconde de lucidité, Élie dort dans notre lit, et on le transfert quand il est l'heure pour les adultes d'aller se coucher.  Et j'ai la paix.

5. Je suis donc ben chanceuse d'avoir une maison.  Je veux dire, dans la vraie vie là.  Parce que monter 3 étages avec deux enfants, une poussette, 3 sacs d'épicerie, un sac à couche et puis les deux manteaux et la poupée qu'ils abandonnent en cours de route, ça me tente pas tout le temps.  En fait, ça me tente pas mal jamais.


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